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Avec deux ans d'avance, Loriciel s'est intéressé au cinquantenaire du débarquement en Normandie. Toutefois, «D-Day» ne se montre pas à la hauteur de ses ambitions. Alors qu'on pouvait espérer un mélange de stratégie et de simulation, il est en réalité constitué de quatre séquences indépendantes qu'il faudra réussir plusieurs fois au cours de la campagne "Overlord" :

- Un combat de tanks qui est une resucée pure et simple de «Sherman M4», qui avait déjà trois ans. Aucune amélioration n'est visible (on ne peut toujours pas tourner la tourelle indépendamment du corps du tank !), le relief est désespérément plat (bon, après tout, cela se passe en Normandie...).
- Une séquence de bombardement sous forme d'un simulateur très simplifié.
- Une séquence de guidage d'un parachutiste jusqu'à son point de chute.
- Une phase d'attaque d'infanterie en temps réel à l'ergonomie douteuse, et des soldats qui font des détours inutiles pour atteindre un point proche d'eux.

Dans l'ensemble, «D-Day» peut être amusant le temps de quelques parties, mais en terme de richesse et de jouabilité, on est très loin de ce qu'un éditeur comme Microprose aurait pu tirer d'un tel sujet.